30 septembre 2016
Lettre aux généreux donateurs
pour réaliser les projets
de Soavimbazaha et de Tsiroanomandidy
à MADAGASCAR
Merci de prendre le temps de vous informer sur le projet que notre Congrégation essaie de monter en faveur de la Mission à MADAGASCAR…
Nous sommes implantées dans une Brousse où une Association espagnole vient de construire une École maternelle et primaire que la communauté des religieuses devra diriger à partir de la prochaine rentrée 2016, aidée par des enseignants laïcs. Vous pouvez imaginer l’attente fervente des familles et des enfants qui ont vu s’élever les murs du bâtiment avec une joie évidente.
Madagascar est un Pays actuellement très pauvre et parfois exploité par des promoteurs … C’est pourquoi nous voulons développer l’enseignement, la culture, l’éducation qui embrasse la personne dans toutes ses dimensions : le corps, l’intelligence, le cœur et l’âme spirituelle.
Notre Congrégation est née en Ardèche, dans de modestes villages de campagne, St Julien du Gua puis Privas et aussi Étables. Une jeune fille, Suzanne CHARBONNIER bientôt aidée par un Prêtre, le Père COSTE ; un autre Prêtre, Jean-Baptiste CHABANEL, nommé par l’Évêque de Viviers vers 1830 ont très vite perçu la détresse des familles rurales privées, depuis la Révolution Française, des vivres essentiels, plus importants encore que le pain matériel… Ainsi ont-ils appelé des jeunes filles dévouées à se mettre gratuitement au service des enfants pour les former à la connaissance humaine et chrétienne, leur permettant de s’ouvrir pleinement aux dons que Dieu fait à toute vie naissante.
Aujourd’hui, nos Sœurs malgaches continuent l’Œuvre initiée par nos Fondateurs, dans les campagnes de la Grande Île. Voilà qu’un nouveau lieu, en Brousse, le district de Soavimbazaha, au Nord-Ouest de Tananarive voit la présence d’une École “des Saints Cœurs” (de Jésus et de Marie).
Le bâtiment de l’École attend que du mobilier soit installé pour que de joyeux écoliers (ières) y trouvent un lieu favorable à leur plein développement.
Nous faisons donc appel à votre humble générosité pour que nous puissions financer tout le matériel nécessaire à l’ouverture d’un Établissement scolaire : tables, bancs, tableaux, fournitures scolaires, et aussi mise en place dans la cour d’un terrain de sport : panneaux de basket, ballons, préau permettant aux écoliers de se nourrir à l’abri de la pluie et du vent, grâce au riz que fournissent les parents pour la cantine.
Nous avons contacté un site offrant la possibilité d’un financement participatif : notre association est sur HelloAsso la première plateforme de soutien au secteur associatif.
Vous touverez le lien de notre campagne à la fin de la lettre.
Nous avons besoin de vous pour développer nos projets, merci d’avance pour votre engagement à nos cotés !
Parallèlement, nos Sœurs malgaches ont choisi d’acquérir une ferme dans le district de TSIROANOMANDIDY, en direction de Soavimbazaha. Depuis 2 ans elles ont confié l’exploitation à des ouvriers agricoles qui ont de la peine à mener à bien les travaux. Ainsi, il devient urgent pour la prochaine année d’installer une communauté religieuse qui orientera la mise en valeur des terres pour obtenir des produits de consommation rentables.
Nous sommes donc invités à aider nos Sœurs pour la construction d’une maison de communauté qui servira en même temps de lieu de formation et de mise en application des notions reçues à l’École agricole des Pères Jésuites.
Merci de faire connaître notre démarche à tous vos amis susceptibles de s’intéresser à notre projet.
Si vous le souhaitez, vous pourrez recevoir un reçu fiscal en dédommagement de la somme que vous choisissez de verser, par le moyen du site ou simplement par un versement libre.
Vous devinez que toute la Congrégation vous remercie pour l’intérêt que vous portez à notre projet. Vous recevrez des témoignages prouvant que la moindre goutte d’eau versée au profit de cette opération est précieuse et salutaire pour le peuple malgache. Peuple avide de permettre aux jeunes générations de s’orienter vers un avenir humain toujours plus profondément libre, aptes à discerner comment poser de meilleurs choix pour une vie selon l’Évangile.
Croyez, chers donateurs, à notre reconnaissance profonde et à l’assurance de notre action de grâces auprès du Seigneur qui voit votre offrande précieuse à ses yeux.
Sœur Marie Fabienne
Supérieure Générale
en collaboration avec son Conseil
prière de chacune de nos Sœurs françaises et malgaches
☐ Je choisis le montant de mon soutien par chèque bancaire ou CCP
☐20 € ☐50 € ☐100 € ☐200 € ☐Autre : ………………. €
Libellez votre chèque à l’ordre de :
ASSOC. DES SŒURS DES SACRES CŒURS
FINANCEMENT MADAGASCAR
Je désire un reçu fiscal : ☐ oui ☐ non
Vous pouvez payer diectement sur le site HelloAsso en cliquant sur le lien ci-dessous (vous recevrez un reçu fiscal) :
https://www.helloasso.com/associations/congregation-des-s-urs-des-sacres...
COUVENT DES SAINTS CŒURS
3, Rue du Mail ‑ 07300 Tournon‑sur‑Rhône ‑ France
Tél. 04.75.08.90.66 – Fax 04.75.08.90.68
[email protected]
PRESENTATION DES 2 PROJETS
Notre Congrégation est née en Ardèche, dans de modestes villages de campagne, St Julien du Gua puis Privas et aussi Étables. Une jeune fille, Suzanne CHARBONNIER bientôt aidée par un Prêtre, le Père COSTE ; un autre Prêtre, Jean-Baptiste CHABANEL, nommé par l’Évêque de Viviers vers 1830 ont très vite perçu la détresse des familles rurales privées, depuis la Révolution Française, des vivres essentiels, plus importants encore que le pain matériel… Ainsi ont-ils appelé des jeunes filles dévouées à se mettre gratuitement au service des enfants pour les former à la connaissance humaine et chrétienne, leur permettant de s’ouvrir pleinement aux dons que Dieu fait à toute vie naissante. Aujourd’hui, nos Sœurs malgaches continuent l’Œuvre initiée par nos Fondateurs, dans les campagnes de la Grande Île. Voilà qu’un nouveau lieu, en Brousse, le district de Soavimbazaha, au Nord-Ouest de Tananarive voit la présence d’une École “des Saints Cœurs” (de Jésus et de Marie). Les batiments sont vides et il faut meubler les classes et aménager la cour.
Les garçons malgaches apprécient le foot ; les filles aiment réussir des paniers au basket ou faire des passes au volley Ball : pour cela il faut pourvoir l'école en ballons, filets … Je vous remercie chaleureusement pour votre attention bienveillante. Et je vous transmets ce proverbe malgache :
« Tsy Misy mafy tsy laitran'ny Zoto ! »
« La vaillance vient à bout du pire. »
petit film sur cette école
En raison des obstacles souvent rencontrés, notre Congrégation a choisi d’acquérir une ferme à TSIROANOMANDIDY, en direction de Soavimbazaha. Depuis 2 ans les religieuses ont confié l’exploitation à des ouvriers agricoles qui ont de la peine à mener à bien les travaux. Ainsi, il devient urgent pour la prochaine année d’installer une communauté religieuse qui orientera la mise en valeur des terres pour obtenir des produits de consommation rentables.
Le RIZ est la nourriture de base : le PAIN pour une personne Malgache
Prévision des dépenses :
MERCI ! pour l’intérêt que vous prenez à nos propres souhaits.
Nous avons besoin de 100 000 euros. Reçu fiscal sur demande
Pourriez-vous nous aider à financer l'ameublement des classes et aménagement de la cour d’une école construite en Brousse à Madagascar : tables, bancs armoires de rangement, étagères et prévoir les moyens de permettre aux enfants dans la cour de jouer.
Où se situe cette école ? Soavimbazaha
Dans le district de SOAVIMBAZAHA, en direction de Tsiroanomandidy : lorsqu’on quitte la route goudronnée pour atteindre cette région en Brousse, on se heurte à des pistes criblées de trous remplis d'eau qui forment une terre glaise très glissante : aucun taxi Brousse n'ose se lancer pour franchir de tels obstacles.
Un nouveau district en Brousse sollicite en 2011 la présence de religieuses : le Conseil pastoral, le curé de la paroisse, se joignent à l'Évêque pour réclamer une communauté au district de SOAVIMBAZAHA, dans le diocèse de MIARINARIVO :
- pour favoriser le développement du district
- encourager l'épanouissement de la vie spirituelle de l'être humain.
- assurer l'amélioration de l'avenir des enfants.
- améliorer notre niveau de vie au plan social, économique et spirituel.
Un accueil chaleureux, enthousiaste nous a été réservé lors de notre visite dominicale. L'on devine la grande Espérance qui habite le cœur des chrétiens attachés au témoignage de la vie religieuse.
En 2012
une famille française offre la construction d’une maison pour loger la communauté des sœurs. Par la suite les habitants, encouragés par leur présence, se sont mis à construire leur petite maison.
Octobre 2015 :
Ainsi, nous venons de recevoir la participation d'une Association espagnole pour construire 5 classes primaires.
Les habitants n’ont pas l’eau chez eux. Au cours de la journée, des points d’eau s’ouvrent et se ferment à certaines heures, laissant les personnes qui font la queue avec une jerricane vide parfois !
De même, l’électricité monophasé reste très intermittente et vraiment couteuse. Elle se trouve supprimée à certaines heures quotidiennement.
Il semblerait que des plaques solaires seraient plus avantageuses à l’avenir…Un essai a été fait pour la maison de sœurs : une petite plaque alimente 8 lampes.
Le transformateur a été grillé par la foudre pendant la saison des pluies cette année.
Le Girama (groupe qui gère l’électricité) déclare que les réparations reviennent pendant 5 ans au propriétaire, car ce transformateur se situe sur les terres de la maison. Les pièces nécessaires à la réparation sont très chères et difficiles à trouver…
Dans la ligne d’une formation adaptée aux réalités de la société malgache
Vous avez compris l’importance d’offrir aux enfants, adolescents et jeunes malgaches l’éducation de base qui puisse les aider à dominer leur existence et à penser leur avenir en matière de niveau de vie, de prévention sanitaire, de nourriture saine et réconfortante pour affronter les accrocs imprévus, les épidémies désastreuses et les catastrophes naturelles irréversibles.
Bien cultiver le riz et savoir gérer une ferme est inspensable pour nos sœurs malgaches et pour tous ceux qui vivent autour d'elles.
Cette région permet de produire 2 récoltes de riz par an, alors que partout ailleurs on en obtient qu’une seule. Mais la culture du riz exige des procédés de traitements bien particuliers que les gens se transmettent de génération en génération : la préparation spécifique du terrain est réservée aux hommes ; le repiquage à partir de savants bouquets de tiges germées appartient aux femmes qui vivent pieds et mains dans l’eau, courbées sur le sol boueux tout au long du jour. Entretien et moisson continuent jusqu’à ce que soit séparé le grain de son enveloppe brute, à l’aide d’une machine à décortiquer.
Le riz est coûteux pour une famille et combien plus pour une communauté, car c’est la nourriture de base, “le pain” pour une personne malgache. Nos Sœurs doivent acquérir une formation qui leur permettra ensuite d’initier leurs voisins aux méthodes d’exploitation toujours plus performantes.
Il se trouve sur le district même de Tsiroanomandidy une École agricole dirigée par les Pères Jésuites où elles pourront acquérir la culture indispensable pour diriger une exploitation agricole qui allie la polyculture et l’élevage. Leurs connaissances acquises seront alors partagées avec les habitants pour former une communauté de vie pleine d’Espérance et de Joie comme savent la mener ces peuples habités par la musique et la danse…
Nous sommes donc invités à aider nos Sœurs pour la construction d’une maison de communauté qui servira en même temps de lieu de formation et de mise en application des notions reçues à l’École agricole.
Les Sœurs assureront encore la Pastorale auprès des habitants qui pourront mener une vie chrétienne alimentée par la vie sacramentelle, la prière commune et l’initiation à la lecture de la Bible. Les enfants recevront également une initiation pour découvrir, à leur rythme, la Personne de Jésus et celle de Marie auxquels ils aiment se confier aux heures dures de leur vie comme aux jours de bonheur (joie du Baptême, du mariage, des différentes étapes de la vie dans le Christ et l’Esprit-Saint.)
Merci d’envisager comment nous pouvons partager ce nouveau projet en trouvant un financement adéquat pour développer “notre Maison commune”, selon l’expression du Pape François qui nous pousse à la réflexion : « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? ... si cette question est posée avec courage…il est nécessaire de réaliser ce qui est en jeu, c’est notre propre dignité… L’homme et la femme du monde post-moderne courent le risque permanent de devenir profondément individualistes, et beaucoup de problèmes sociaux sont liés à la vision égoïste actuelle axée sur l’immédiateté, aux difficultés de la reconnaissance de l’autre. » “Loué sois-tu”
QUI SOMMES-NOUS ?
Nous sommes une Congrégation religieuse enseignante, implantée à Madagascar : diocèse de Miarinarivo où se trouve le district de Soavimbazaha.
C’est là que nous voulons aménager l’école primaire nouvellement construite et construire sur le terrain de la ferme une maison de formation pour l'agriculture et l'élevage.
« Éduquer, c’est accompagner
un petit d’homme
pour qu’il se mette “debout » …
procurer de la Joie à ses parents et à lui-même parce qu’il découvre le plaisir d’exprimer un univers intérieur qui s’ouvre et se déploie comme ce papier japonais immergé dans une soucoupe d’eau et qui dévoile une fleur étonnante et gracieuse…
Ne craignons pas de déploer les facultés, mémoire, intelligence, imagination, cœur de l’enfant malgache par le vocabulaire, la contemplation de belles fleurs, d’une bande de rizières harmonieusement cultivées, d’un champ où se fabriquent des briques régulières et cuites à point pour construire la maison de ses rêves, le mur d’enceinte d’une propriété. Initions son attention aux bruits familiers :
le gémissement d’un oiseau, le souffle du vent dans la forêt d’eucalyptus. Aidons-le à percevoir la musique de son environnement qu’il croit connaître, la lumière changeante et si délicate dans ses nuances à chaque heure du jour…
Non, ce n’est pas rêver que vouloir donner des mots pour se saisir de l‘existence et apprendre à manipuler les matériaux qui, demain, lui donneront d’avoir prise sur la matière, dans son métier, d’anticiper les situations et la croissance sans se laisser enliser par des perspectives purement financières. Croire que l’homme ne vit pas seulement de riz et de manioc, mais aussi d’aspirations intérieures : rejet de la violence, respect de chacun.
Apprendre à maîtriser la culture numérique
et le monde pléthorique (= excessivement abondant) des images télévisées.
L’idée de base est de faire en sorte que le système éducatif puisse offrir une formation complète : corps, esprit, âme spirituelle, à tous ceux qui le souhaitent, dans le domaine qui leur convient, et adapté à leur environnement familial (y compris les finances parentales).